Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Amitiés totem

Amitiés totem
Derniers commentaires
Archives
2 janvier 2007

Nous sommes une partie de la terre et la terre fait partie de nous.

"Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple. Chaque aiguille de pin luisant, chaque rive sablonneuse, chaque lambeau de brume, chaque bourdonnement d'insecte est sacré dans le souvenir et l'expérience de mon peuple. La sève qui coule dans les arbres charrie les souvenirs de l'homme rouge. Le grand chef blanc à Washington nous a fait savoir qu'il veut acheter notre terre et nous laisser une réserve pour y vivre sans encombre. Mais comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel et la terre? L'idée nous parraît étrange. Si nous ne possédons pas l'air et l'eau et tous les éléments qui contribuent à la vie, comment pouvez-vous les acheter? Nous sommes une partie de la terre et la terre fait partie de nous."

Mots du Grand Chef Seattle au président Theodore Roosevelt, datée de 1904

Publicité
25 décembre 2006

Extrait d'une lettre transmise à Jim Hart 7idonsuu le 6 décembre 2006 et toujours sans réponse!

"I will finish by saying what his on my heart. The meeting in Pau June 2006 was an unusual and great opportunity for a lot of us to share with “earth messengers” of all cultures and horizons. The Haïda totem pole left behind has an offering is a very exceptional testimonial fraternal and universal bridge for human nature of all ages. It should not be a victim of the bureaucracy and at the mercy or delight of what ever ignorant selfish pride. We should avoid history repeating. This totem pole is worth getting together. Let’s really make something good about it and not simply leave it many months in an open warehouse. It has to be love and respect!"

13 novembre 2006

Un mât totèmique connu sous le nom de Trou dans le Ciel.

totem_kitw2

"Les mâts totèmiques  jouaient avec les masques et autres objets cérémoniels le rôle d'aide-mémoire pour tout le village. Ils relataient l'histoire de la famille et de la tribu, rappelaient les affiliations claniques et faisaient référence au mythes et aux légendes.

Celui-ci est connu sous le nom de Trou dans le Ciel. Il servait d'entrée de cérémonie pour la maison de Haidzemerhs dans le village tsmishi de Kitwancool. Armoiries et ancêtres se mêlent à des évènements mythiques et semi-historiques. Haidzemerhs était membre du clan du Riz Sauvage dans la division des Loups: tout en haut on voit le Loup Migrateur."

Source: Colin F. TAYLOR. Traditions indiennes. La vie quotidienne des Indiens d'Amérique. Editions Nathan.

30 octobre 2006

Le souffle de l'Esprit

La voix du silence
et
les formes d’art de la côte nord-ouest du Canada.

«L’art de la côte nord-ouest du Canada était un langage visuel et symbolique que l’on utilisait couramment et dont les variantes et la subtilité étaient partagées par les artistes et par ceux qui respectaient leurs œuvres. Les représentations artistiques avaient une signification pour chacun et étaient imprégnées de résonances sociales, cosmiques et mythiques. Chaque objet de cérémonie créé était un «phénomène total». Il était porteur de mythe, qu’il rendait visible au regard des humains. Condensé esthétique de signification et d’énergie latentes, chaque objet rendait l’invisible tangible. Un plat incisé d’une image héraldique était un vaisseau, un symbole et un médiateur «entre l’acte naturel et biologique qui consiste à se nourrir et l’acte culturel qui consiste à festoyer78». De tels objets «[…] deviennent une sorte de langage brillant par lequel une société formule sa conception de l’univers e sa philosophie culturelle79». Tel est l’art auquel il a été donné aux premiers explorateurs de la côte nord-ouest d’être témoins.»

Source : REID, Martine J. La cérémonie hamatsa des Kwagul : Approche structuraliste des rapports mythe-rituels, thèse de doctorat, Vancouver, Université de la Colombie-Britannique, 1981.

 

couverture1corig_e3

29 septembre 2006

Exposition, animation, partage...

Les "Amitiés Totem" sont à la recherche de témoignages, photographies ou vidéos prises lors du rassemblement des peuples autochtones qui a eu lieu à Pau du 19 au 25 juin 2006. L’intention est d’organiser une exposition qui nous permettra de revivre ensemble cet instant mémorable et convivial.

Renseignements : Delphine 05 59 82 96 55 / 06 84 89 36 47 (entre 14h et 19h)
amities.totem@yahoo.fr


Publicité
26 septembre 2006

Forum International des Peuples Autochtones Unis, Pau juin 2006

Ouvrez grand les yeux, c'est que du bonheur! Cliquer sur magnifiques photographies et n'oubliez pas de cliquer sur chaques dates.

22 septembre 2006

L'amitié

"L'amitié n'est rien d'autre que l'unité profonde du monde.
  Sans elle, l'univers visible n'existerait pas.
  Il serait rendu au néant, qui est l'absence de lumière."

22 septembre 2006

13 juillet 2006 - Première lettre au Maire de Pau

Mairie de Pau                                                
A l’attention de Monsieur le Maire

Hôtel de Ville
Place Royale – B.P. 1508

64036 PAU Cedex

Objet :  Le mât totémique (totem) offert au palois par la nation haida
lors du Forum International des Peuples Autochtones Unis du 19 au 25 juin 2006.

Monsieur le Maire,

Je vous prie d'avoir l'obligeance de considérer attentivement la présente lettre à titre d'information. Pour les besoins de la cause, il me fallait sans plus tarder m’adresser à vous par écrit. Cette démarche communicative est à titre personnel et ne souhaite nullement alimenter ou participer à quelle conque polémique concernant le Fipau.

Voici quelques faits importants :

D’une part, je suis d'origine québécoise, naturalisé français et résident de Pau depuis novembre 2005. Je fus longtemps professionnel au service de l'histoire de l'art et de la conservation du patrimoine autant au Canada que sur le grand territoire européen.

Par ailleurs, je fus de ceux, nombreux, nombreuses, dont l'Esprit des peuples autochtones représentés à ce rendez-vous, tant dans leurs traditions, dans leur valeurs, que dans leur liens respectueux avec la nature, a généré une vision de nos différences et préoccupations communes, permettant de faciliter une compréhension mutuelle afin de donner espoir d'ouverture et de clarté concernant les futures relations entre les peuples de toutes horizons. La ville de Pau, ville d’accueil pour les 30 délégations invitées, poursuivait ainsi, quoi que certains en disent, son caractère humaniste et son ouverture de cœur.

Durant toute la durée de l'évènement, j'ai suivi de très près la réalisation artistique du totem de la nation haida du Canada. Je fus aussi présent dans la foule du dimanche 25 juillet au soir pour assister aux danses et rituels chamaniques sacrés et au moment festif de la clôture du forum durant laquelle ce totem fut, en votre honorable présence, publiquement et officiellement offert aux paloises et palois.

Le lundi de 10h à 24h ainsi que le mardi de 10h à 15h, je suis demeuré auprès du totem resté en son emplacement idéal parc Beaumont. Beaucoup de gens y sont passés avec des témoignages de reconnaissance, de fraternité et évidement d'interrogations concernant le devenir de leur totem.

Mardi 27 juin vers 15h, certains employés municipaux sont venus en mission chercher le totem. Ensemble et d’un commun accord nous avons délicatement et respectueusement acheminé le convoi spécial vers l'entrepôt du Service des manifestations publiques près de la gare SNCF. En absence de Monsieur ESCOFFRE, Monsieur Christian NOVA et le personnel sur place y fut exemplaire et le totem fut délicatement entreposé dans une concertation efficace.

Mercredi 28 juin, je suis retourné en présence même de Monsieur James HART chef héréditaire de la nation haida, mètre sculpteur du totem et artiste de renommée internationale. Ainsi Monsieur HART put constater l'entreposage provisoire en toute connaissance de cause et en fut lui-même très satisfais.

Sur le champ Monsieur HART, en présence de Monsieur NOVA me transmit en anglais de nombreuses informations techniques concernant le mode de conservation et d'installation traditionnel des mâts totémiques et les précisions envisageables pour ériger et stabiliser convenablement celui-ci. Il en profita pour y rajouter ses desiderata de façon à respecter l’importante fonction totémique de l'œuvre. De ce fait et par évidence, nous étions d’accord que l'information ce devait d'être utilement transmise en temps opportun à Monsieur ANSO Directeur Général des Services techniques de la ville de Pau.

Depuis ce jour, je retourne régulièrement réaliser de simples vérifications de l'état de conservation et transmet mon suivi par écrit électronique ou par téléphone à Monsieur HART. Mon intention, sans aboutissement était d'en faire autant auprès de Véronique HADENGUE au bureau rue Maréchal Foch.

Avec une ferme intention d’action, quoique pacifique…

Je sollicite, Monsieur le Maire votre attention, et vous pause précisément la question suivante :
Qu’en est-il du devenir de ce mât totémique ?

Parce qu’un avenir meilleur est nécessaire…

Je vous offre en toute gratuité mes services de suivi et de conseil avec le seul espoir de poursuivre l'objectif initial de ce forum en accord avec ce prestigieux présent offert aux paloises et palois de toutes âges comme symbole d’un réel engagement pour le respect, la protection et l’unification de tout les peuples sans exception.

Je souhaiterais par ailleurs recueillir les commentaires constructifs et réunir les forces des gens intéressés à poursuivre le partage afin de crée à Pau une dynamique  d' "Amitiés totem" en tant que représentation particulière protectrice d'une cohésion universelle. Le concept serait de mettre en dialogues amicaux à l’échelle planétaire toutes les villes et les peuples qui comme Pau et les palois ont en respect d'avoir en leur territoire un mât totémique ou une forme traditionnelle semblable de représentation protectrice. Ce concept ce veut ouvert aux idées complémentaires et pourquoi pas, tenant compte de notre devoir de mémoire à tous, d’orientation didactique pour enfants, adolescents, etc.

Certains palois et paloises m'ont déjà offert leur appuis. Les voix de Monsieur James HART ainsi que de Madame Delphine BOISSELIER, doctorante française en droit étudiant actuellement la question de « la tradition orale et la transmission du savoir traditionnel autochtone » et lien personnalisé voyageant entre  la  France  et les rivages de l'Haida Gaii sur la côte ouest du Canada, font partis des encouragements et soutiens de confiance. La Grande Galerie du Musée canadien de la Civilisation à Ottawa est aussi un magnifique exemple concret. Monsieur Hart y à d'ailleurs dirigé en 1988 la construction de la Maison traditionnelle haida.

Dans l'espoir que cette lettre aura attiré votre attention et ne terminera pas en simple rebut, et avec le souhait de pouvoir en discuter paisiblement bientôt lors d'un éventuel rendez-vous, je demeure à votre entière disposition et vous prie de recevoir, Monsieur le Maire, mes respectueuses salutations.


22 septembre 2006

La bonté

"Ce que tu es dans tes rapports avec autrui renouvelle les forces vives de la nature, ou les empêche de se répondre, de circuler. Par tes actes, tu participes au mouvement éternel des choses. Tu deviens RESPONSABLES."

21 septembre 2006

Reveiller les consciences

N’attendons rien de la société qui s’épuise dans sa folle course autodestructrice.
Seul un réveil des consciences individuelles permettra de remettre la nature et l’homme
au centre de notre civilisation. C’est le message de Pierre Rabhi.
« Avec les médias, les moyens de déplacement rapides et les informations tout azimut
concernant l’état du monde, nous sommes de plus en plus nombreux à éprouver la

sensation que l’histoire de l’humanité est dans une phase complexe et décisive. Pour

certains d’entre nous, nous allons inexorablement droit dans le mur, pour d’autres la

science saura trouver des solutions à tous nos problèmes, y compris ceux qui lui sont

imputables, et pour d’autres encore, tout ce qui arrive s’inscrit dans un plan

prédéterminé par l’intelligence originelle, et mêmes les pires tragédies contribuent à

une indispensable évolution avec une finalité hautement positive. Il y a même ceux qui

pensent que des entités bienveillantes et étrangères à notre réalité terrestres

interviendront avant le désastre final, etc.
Tous les clignotants sont au rouge
Au-delà de ces considérations qui ne sont malgré tout que des hypothèses et des
croyances, des éléments très objectifs permettent d’établir un diagnostic et des
appréciations tout a fait rationnelles sur la situation globale. Si nous disposions d’un
tableau de bord réunissant tous les paramètres constitutifs de fonctionnement et des
évolutions sur notre planète, tous les clignotants seraient au rouge. Le pillage et la
dissipation des ressources vivantes et vitales n’ont jamais atteint une telle intensité.
La raréfaction du pétrole concorde avec une demande vertigineuse et condamne la
stupide civilisation de la combustion énergétique à la finitude. Tout cela induit des
détériorations considérables sur la biosphère toute entière, des souffrances inouïes
et des désordres, des migrations et des violences ininterrompues. Le système humain
n’a jamais été aussi convulsé.
Une conscience collective en régression
Bref, notre vaisseau spatial est en mutinerie et en perdition pour cause de non évolution,
voir de régression de la conscience collective. Il est par ailleurs inutile de revenir sur les
évolutions climatiques prévisibles et imprévisibles, et nous savons que la nature mettra
des limites à toutes nos outrances. Tous ces constats nous sont chaque jour rappelés
par des scientifiques consciencieux, les rayons des bibliothèques ne cessent de ployer
sous le poids des »bouquins » et des revues qui tentent d’alerter les citoyens. Ces
derniers se sentent pour la plupart impuissants et, faute de pouvoir "être" pleinement
dans cette tourmente, tentent au moins d’exister un peu dans un monde aléatoire.
Face à ce chaos, d’aucuns proclament q’un autre monde est possible, mais de quel
monde s’agit-il ? Sur quelles valeurs solides et pérennes sera-t-il fondé ? Dans ce
contexte d’urgence écologique et humaine absolue, les politiques nationales et
internationales révèlent leur ignorance, leur indifférence, leur impuissance ou leur
cynisme. Depuis la rencontre de Rio de Janeiro qui avait suscité quelques espoirs
auprès des consciences éveillées et responsables, rien de sérieux, de rationnel et
d’honnête n’a été engagé depuis. Les sommets se suivent et se concluent sur des
recommandations hypocrites qui ressemblent à des fins de non-recevoir. Le sort de
la planète et des humains qu’elle héberge n’intéresse pas des politiques
essentiellement subordonnés aux pleins pouvoirs de l’argent et du profit sans limite,
et à des mécanismes géopolitiques dont ils sont otages.
Entre le vieux monde en déclin évident et le monde possible, il existe une transition.
Cette transition, qui ne cesse de se restreindre, est le seul espace de tous les possibles,
de toutes les utopies. Heureusement il n’y a pas que des citoyens passifs au cœur de ce
que l’on appelle la société civile prolifèrent des "graines de possibles", sous la forme de
réflexion, d’innovation, de réalisations dans tous les domaines : science, technique,
agriculture, petites industries, gestion intelligente des ressources. Il n’est pas de secteur
constitutif de notre société qui ne soit repensé.
L’autonomie pour ce libérer des systèmes
C’est dans ce vaste laboratoire d’expérimentation d’intérêt général que s’élaborent les
autonomies et l’autonomie comme fondement principal d’une société libérée de la
tyrannie, de l’insatiabilité érigée en système économique mondial subordonnant
l’humain à toutes ses ambitions. Cependant, un tel système prend force parce qu’il
a affaire à des citoyens conditionnés au consentement. Ce système manipule les
individus, les adapte à ses visées générant une impression de manque permanent,
entretenu par la publicité.
C’est pour cette raison que l’autolimitation et la sobriété comme art de vivre deviennent
un des grands moyens de résistance et de libération. Cela renvoie chacun de nous à sa
responsabilité directe et aux choix qu’il fait quotidiennement pour gérer sa propre vie.
Toute action d’autonomie individuelle et collective est en réalité un acte politique.

Cependant, aucune mutation durable ne sera possible sans la mutation de
l’humain
, et cela nous renvoie également à nous-mêmes et aux valeurs sur lesquelles
nous fondons l’éducation de nos enfants. Sortir d’un monde duel pour un monde unitaire
et solidaire passe par l’unité que nous aurons réalisée en nous.»
 
Source:	   Extrait du dernier livre de Pierre Rabhi,
              Conscience et environnement. La symphonie de la vie.

Editions Le Relié, 2006

Vous pouvez véririfier :  http://www.pierrerabhi.org


 
Publicité
Amitiés totem
Publicité
Publicité